Bain post dévalisage légal du village

*La nuit commençant à tomber, Envy, toujours suivi de Quentin après une longue, très longue journée, rentre au chateau par les bassins couverts. Ses pieds le contrariant un peu, il retire ses chaussures et vient s'asseoir au bord du bassin, les pieds dans l'eau.
Ils ont fait quelques boutiques, cet après midi. Envy plus capricieux que jamais, entrant dans chaque boutique pour demander tout ce qu'elles ne proposaient pas.
Cette chemise, mais dans le tissus de celle ci.
Et celle ci, mais sans la poche. Et cette autre, avec une poche du genre de celle d'avant.
Sans jamais demander ou regarder le moindre prix. Les vendeurs récalcitrant amadoués d'un geste de la main à la vue de la chevalière qu'il porte, symbole de sa famille et du crédit illimité dont il bénéficie.
Il a même envoyé un des vendeurs d'un magasin de vêtements lui procurer un lit dans un autre magasin.
Avec des manières respirant l'argent. L'aristocratie sure de ses droits. Tout ça sans quitter Quentin de l'oeil. Voir quand il craquera. Quand il le trouvera trop détestable, lui qui a grandi sans rien.
Chaussures.  Vêtements. Montres qu'il ne portera pas. Maroquinerie. Il a dépensé plus sans même regarder que Quentin ne le pourrait en une vie. Comme par principe de posséder plus que ce dont il aurait l'usage. Comme par principe d'acheter les vendeurs en même temps que ce qu'ils vendent. Avec de temps en temps une séance d'essayage pour faire ravaler sa frustration à Quentin, qu'on a plusieurs fois pris pour son personnel. Histoire de lui donner trois miettes de peau nue à grapiller pour le tenir en haleine jusqu'à la boutique suivante. *

Quentin vient s' assoir à côté de lui, soupirant de soulagement d'être enfin assis. Il ferme les yeux, se doutant du fait qu'Envy a fait exprès d'être exécrable pour le plaisir de l'emmerder. Il réfrène donc son envie de le tuer.

*Envy retire sa chemise sans la déboutonner, pour se passer de l'eau dans le cou et se rafraîchir* Tu es bien silencieux...

Quentin évite de le regarder pour ne pas l'étrangler... Ou ne pas se jeter sur lui... Il n'est pas sur... "Hmm... tu m'as fatigué cet aprem... "

oh, pauvre petit, tu n'es pas habitué à marcher? C'est vrai que quand on est ruiné à la première paire de chaussettes le shopping doit être plus rapide... * il reprend de l'eau pour se rincer les tempes*

Quentin soupire, les sourcils froncés. Cette fois il va trop loin. Quentin le fait basculer par surprise pour le plaquer au sol, les mains sur ses épaules. "On a compris que tes parents étaient pétés de tunes, pas besoin de faire le chieur pour en rajouter..."

*Envy, au sol, le regarde avec un sourire en coin* Il ne s'agit même pas qu'ils soient riches. Il s'agit d'en avoir ...

La gifle part toute seule. Si rapide et incontrôlée que même Quentin est surpris de sa propre réaction.

*Envy garde sa tête tournée, un sale sourire sur le visage. Il vient se lécher la lèvre, ouverte par la gifle et l'anneau que Quentin portait à un doigt. Touché*

Quentin secoue la tête, un sourire en coin en voyant les lèvres d'Envy. "Ok... ok, tu me cherches... mais pourquoi ?"

*Envy retourne la tête vers lui* Rien de plus que d'habitude. Si on ne peux plus jouer avec le petit peuple, à quoi il sert?

Quentin garde son sourire, secouant la tête. "À rien. Personne ne sert à quoi que ce soit. Pas plus toi qu'un autre et ton pognon n'y change rien Envy... ou, en tout cas l'argent de tes parents."

*Envy se redresse sur ses coudes* C'est l'idée Quentin. Les gens comme moi n'ont pas besoin de servir à quelque chose. Mais bon, si tu as besoin d'argent, je peux toujours te prendre comme larbin, ça paye plus que tu n'as jamais vu d'argent, avant aujourd'hui...

Quentin se penche sur Envy, venant presque effleurer ses lèvres. "Même si tu offrais toute la fortune de ta famille en échange, je n'accepterai pas Envy..."

*Il le regarde dans les yeux* Tu as tort, ça te donnerai un prétexte pour me coller aux talons comme tu as adoré le faire cet après-midi...

"Adoré ? Je crois que t'as un problème d'interprétation des expressions faciales... j'ai rarement eu autant envie de te tuer."

*Envy rétorque, sans ciller* Et pourtant alors que rien ne te retenait tu es resté jusqu'au bout.

Quentin se redresse, perdant son sourire. Il ne sait pas quoi répondre. Envy a raison et il a bien joué son raisonnement. Mauvais joueur, Quentin le pousse dans l'eau.

*Ne s'y attendant pas, envy termine dans le bassin dans un grand fracas d'éclaboussures.
Il en émerge l'instant d'après en crachant de l'eau et en toussant, trempé, Quentin l'ayant jeté encore en pantalon.*

*Quand il arrive à retrouver un semblant de souffle, il regarde Quentin, es yeux rougis par le contact inattendu de l'eau, un sourire entre joueur et triomphant sur le visage* Et ben il est vexé on dirait ...

Quentin, toujours assis au bord de l'eau, le regarde de haut, se demandant comment il a fait pour retourner la situation à son avantage.

*Envy essorre ses cheveux, ne le quittant pas des yeux* Ou alors tu attendais juste sagement en espérant que je t'offrirai un petit quelque chose?

Quentin se met à sourire. "Ça jamais ! Je ne veux pas te devoir quelque chose..."

*Il s'approche du brord, en direction de Quentin* Tu n'attends que ça. Une raison de plus de me suivre partout ...

Quentin, sourire en coin, se penche vers lui pour lui répondre. "Non Envy... ça c'est ce que tu aimes croire parce que tu veux que j'aie besoin de toi. Tu aimerais que je pense à toi sans arrêt et que je rêve de toi. Tu voudrais que je te désire à en devenir fou. Juste pour pouvoir te sentir supérieur alors qu'en fin de compte, tu veux juste que ton désir pour moi soit réciproque..."
Il se redresse, un petit air malicieux dans le regard, se demandant quelle va être la réaction d'Envy à sa prochaine phrase.
"Dommage pour toi, je me suis juré de ne pas craquer le premier"

*Envy croise les bras, un sourire en coin. Quentin a beau avoir en partie raison, envy n'est pas dupe. Même s'il a très ... très envie de lui, là, à l'instant*
... Tu laisse quand même bien entendre que tu comptes "craquer" à un moment ou un autre. Que ce soit en premier ou pas selon ton imagination débordante, tu viens de te vendre mon mignon...